Thursday, November 19, 2009

Koliphone/Zakiphon LP Covers


A while back I posted about an article in Haaretz that discussed Zohra El Fassia and the Koliphone/Zakiphon record labels. I was doing a little bit of searching in Hebrew today and came across the Hebrew version of the same article which included the above photo. Check out a very young looking Raymonde (who just performed in Essaouira) all the way to the right. You can also see the album covers of Jo Amar, Sami Elmaghribi (from the Ben Soussan LP - which I recently acquired) and Zohra El Fassia amongst others.

Tuesday, November 17, 2009

Raymonde Abecassis Performs at Moroccan Jewish Music Fest in Essaouira

Thanks to J from Juifs Berberes for this:

http://www.lematin.ma/Actualite/Journal/Article.asp?idr=115&id=122420


Le Matin
Musique
Raymonde El Bidaouia, une légende hors pair!
La ''Perle orientale'' a enchanté le public du Festival andalousies atlantiques d'Essaouira.
flecheRouge Publié le : 05.11.2009 | 14h59



Pendant trois jours s'est tenue à Essaouira la 6e édition du Festival Andalousies Atlantiques, dont l'un des temps fort était la prestation de la grande chanteuse de ''châabi'' et de ''melhoune'', originaire de Casablanca, Raymonde El Bidaouia, surnommée la ''Perle orientale''.

Elle a donné deux concerts en compagnie de l'orchestre Zyriab d'Ahmed El Fakir, qui est un groupe de douze musiciens spécialisés dans le style ''gharnati''. Au grand plaisir du public, elle a joué à deux reprises: un concert acoustique à Dar Souiri et une belle prestation à l'ouverture de la magnifique soirée de clôture. A Dar Souiri, l'assistance a été nombreuse et il y a ceux qui ont suivi le show debout. Tout le monde a vibré durant le concert. Les youyous ont donc accompagné le chant de la ''Perle orientale''.

La grande dame du cœur a offert un grand hommage à la chanteuse disparue Zohra El Fassia. En chantant des pages du répertoire de la pionnière du ‘'malhoune'', Raymond El Bidaouia a charmé son public. Elle a tout simplement impressionné l'assistance avec des tubes de ''chaâbi'' et '‘gharnati''. Lors du concert de clôture, elle a rendu un grand hommage aux Casablancais en interprétant ‘'Bidawa…Bidawa''. Une chanson que le public marocain connaît très bien. Un tube que l'on diffusait assez souvent à la RTM aux années 80. Il est à noter que Raymonde El Bidouia est l'une des chanteuses marocaines les plus populaires dans les styles tant du ''châabi'' que du ''melhoune'' ou de la musique juive marocaine en général. C'est l'une des plus fantastiques représentantes de la tradition populaire musicale au Maroc. Le public a apprécié tout particulièrement la délicate sensualité de sa voix grave et puissante. Cette particularité a aussi enchanté le nombreux public présent à ce festival de l'ancienne Modagor, où l'artiste était ''portée'' par le somptueux accompagnement de l'orchestre Zyriab d'Oujda, conduit de main de maître par son chef Ahmed Fakir. Une de ses admiratrices affirme: «Tous les Marocains aiment Raymonde El Bidaouia! ».

Et d'ajouter : «Son répertoire nous a plongés dans notre enfance passée au Maroc avant d'aller en France. Ma mère et mes tantes chantaient ses chansons lors des réunions et des cérémonies familiales». Et une autre spectatrice qui déclare : «Elle a bercé l'enfance de plus d'un d'entre nous». La chanteuse, de son vrai nom Raymonde Cohen Abecassis, est très attachée à son pays d'origine, le Maroc; ce qu'elle démontre en chantant partout dans le monde pour y porter bien haut les couleurs de notre tradition musicale et notre patrimoine judéo-marocain. Ses talents sont d'ailleurs multiples, vu qu'actuellement, elle se produit aussi dans une pièce de théâtre en dialecte marocain «darija», et c'est un succès tout particulièrement aux États-Unis et en Israël, où elle réside à Ashdod.

Parmi ses très nombreux titres qu'il est possible de trouver en disques, signalons le représentatif ''Lâaroussa de Zohra El Fassia'', inspiré des chants traditionnels des festivités de mariage, où elle chante, avec des instruments traditionnels, sur le rythme appuyé de battements de mains du cœur qui lui répond, rythme s'accélérant, puis se ralentissant pour laisser toute la place à plusieurs de ses amples solos. Ses grands succès sont ‘'Dak lahbib'', ‘'Choufi ghirou'' et l'inoubliable morceau ‘'Aloulide''.

Plusieurs instruments y ont cependant pris une place de choix tels les violons à l'envers ‘'kamanja'', les percussions et les ‘'takassim'' du luth de la main du maître et chef d'orchestre Ahmed Fakir.

Les musiciens ont eu droit chacun à quelques solos ‘' nouba'' qui sont parfois même ponctués et accompagnés de youyous des femmes présentes : un véritable moment de bonheur traditionnel qu'ont pu vivre les spectateurs privilégiés du Festival des Andalousies Atlantiques.
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Raymonde rend hommage à Zohra El Fassia

Ce Festival des Andalousies Atlantiques a rendu un vibrant hommage au répertoire musical judéo-marocain, né d'une fusion datant de plusieurs siècles, et tout spécialement à Zohra El Fassia.
Raymonde El Bidaouia a chanté quelques morceaux d'une étoile bien représentative de cet art métissant deux cultures. La célèbre chanteuse des années cinquante Zohra El Fassia fut l'une des figures emblématiques et pionnières du style ‘'malhoune''.
En effet, elle a milité par ses œuvres pour la cohabitation judéo-musulmane au Maroc. Elle est née à Sefrou en 1905 et est décédée à l'âge de 89 ans, en 1994, à Ashkelone en Israël. En 1960, elle habitait alors à Casablanca, à la rue Sarah Bernard, et avec plaisir, on «entendait sa voix dans tout le quartier».

For an English translation, click here.

P.S. I'm moving apartments but as soon as I am settled I will upload some great, old images of Raymonde from her classic Koliphone/Zakiphon LPs.

Tuesday, November 3, 2009

Essaouira: Jewish-Muslim music fest is lesson in tolerance

ESSAOUIRA, Morocco — A music festival bringing Jews and Muslims together in this windy, walled fishing port, long a crossroads of civilisation, is a step in breaking down political divides, says festival founder Andre Azoulay.

Azoulay, a high-profile businessman and advisor to Morocco's King Mohammed VI, who is a player in the Middle East peace process, is the driving force behind the Andalousies Atlantiques festival of Judeo-Arab music, whose sixth edition ended this weekend.

"Essaouira throughout its entire history and its entire way of living was a synthesis between Muslims and Jews," Azoulay told AFP. "It was not something artificially constructed, it was natural."

"And this festival is a reconstruction of that reality as it was historically. It is not cosmetic, it is real."

The opening concert at the three-day fest improbably featured an 80-year-old singer-rabbi, Haim Louk, backed by a Moroccan band who drew thunderous applause from the audience -- people of all ages and social class, women wearing headscarves and others in western gear, tourists, foreigners, Jews and Arabs.

Azoulay grew up in the town, which then had a big Jewish community, and returned after a successful banking and communications career in France with the idea of reviving the local economy.

An obvious path was to turn the town into a cultural hub to reflect its past, and a number of festivals including the world's leading festival of pulsating Gnaoua (or Gnawa) music now take place in the town.

"The changes in the town have been tremendous," Azoulay said. "Twenty years ago there was no airport. The hotels here now employ hundreds of people."

Azoulay grew up in a building in the kasbah where a Jewish family lived on one floor and a Muslim family on the next.

"It was so normal that it was banal."

"When you see a concert such as Haim Louk, it is very moving," he said. "It is a reflection of what was and what is today in Morocco, and it is a step in the right direction in terms of our values.

"I would challenge anyone to take that social and cultural cohesiveness away from us, because of a political situation in which people are at odds with each other," he added.

Describing himself as spiritually Jewish, but also a Berber who is strongly influenced by Arab-Islamic history and culture, Azoulay said this meant he could enjoy Mahler, Um Kalthoum and Andalusian music.

"When people can sing and play together on stage in Hebrew and in Arabic, it is beyond symbolic, it is real. It is about reconciliation," he said.

"And when you see the standing ovation that a Moroccan Muslim public gave a Moroccan Jewish artist, you see maybe they could pay attention elsewhere."

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5g63RwqsJxdcHcFJZ-NzLjhcukGdw